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jeudi 30 juillet 2009


RETRO : La Cathédrale a un très bel orgue

Les Nouvelles Calédoniennes - 27 mars 1981

Au bout du monde pour la plupart des Français, Nouméa peut aujourd'hui s'enorgueillir d'avoir un très bel orgue. Jacques Bertrand a réalisé des merveilles à partir de l'orgue construit à Paris en 1908 par Charles Mutin, élève et successeur de Aristide Cavaillé-Coll. Le plein-jeu du grand orgue comprend désormais 168 tuyaux sonnant à l'octave et à la quinte, ce qui confère à l'instrument de la cathédrale une clarté et un scintillement qui répondent à tout ce que les amateurs d'orgue attendent.

Il a appartenu, mercredi soir, à Norman Johnston, d'emplir les voûtes sacrées des nouveaux accents de la musique des dieux. Cela lui a valu un franc succès de la part d'un public qui avait pratiquement rempli toute la cathédrale et parmi lequel on rencontrait toutes les gammes d'âges. Ce calédonien, aujourd'hui titulaire du Grand Orgue de l'Université de Sydney, a certainement vécu là des moments privilégiés.

Le programme n'était pas spécifiquement religieux. Il avait été établi avec le souci d'évoquer successivement l'orgue classique allemand, l'orgue classique français et l'orgue romantique français. Le choix des pièces était conçu pour mettre en valeur les nouvelles possibilités de l'instrument. Celles-ci ont été perçues et appréciées. Plus particulièrement sans doute l'étonnante Canzonetta de Buxtehude qui a transporté le public dans les hauteurs séraphines où l'orgue lui-même se faisait oublier au profit de la musique des anges. Le récit de Tierce en Taille de N.de Grigny a lui aussi révélé l'inattendu de l'orgue. D'un morceau à l'autre, Norman Johnston a révélé sa propre maîtrise et les possibilités du grand clavier offet au maître d'oeuvre de cette musique totale que propose l'orgue....



RETRO : Maurice Clerc a été très applaudi

Les Nouvelles Calédoniennes - 23 Juillet 1981

Lors de son concert d'orgue à la Cathédrale mardi soir, Maurice Clerc, premier prix du conservatoire de Paris a remporté un vif succès. Ce concert et celui de samedi dernier ont pu être réalisés grâce au concours de la FOL qui a fait venir Maurice Clerc dans le cadre de la coordination culturelle. Et dans le souci d'établir le plus large consensus entre les diverses associations. Il semble d'ailleurs que la FOL qui s'emploie à cette tâche, y réussisse très bien.
Mardi soir, à la Cathédrale, il y avait environ 400 personnes. Le programme proposé par Maurice Clerc était basé uniquement sur la musique romantique française. On a pu apprécier les oeuvres de César Franck, Louis Vierne, Widor et Boëllman. Maurice Clerc a terminé son concert sur deux improvisations, la première sur le thème du Salve Regina, et la deuxième enchaînée directement sur la première, sur un thème de la Marseillaise. Maurice Clerc a tiré un maximum des possibilités de l'orgue de la Cathédrale, et à la fin de ce concert, il fut très largement applaudi. Maurice Clerc quittera le Territoire demain après-midi pour la France, qu'il va retrouver après une tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie et son passage en Nouvelle-Calédonie.

RETRO : Jeux d'orgue à la cathédrale


Les Nouvelles Calédoniennes 19 juin 2006

Un musicien de renommée internationale, un instrument de très grande qualité et un public de mélomanes ....
Les dernières notes de la toccata et fugue en ré mineur de jean-Sébastien Bach retentissent encore dans la cathédrale lorsque les 400 mélomanes se mettent à applaudir. A l'origine de cette ovation, Sylvain Pluyaut, un organiste de renommée internationale. Durant deux heures, cet artiste d'une grande simplicité a illustré les différentes facettes de l'art de l'orgue. Mais également les différentes facettes de son talent. Professeur au conservatoire de Dijon depuis un an, Sylvain Pluyaut est un véritable maître, rompu à l'harmonisation, l'accompagnement, l'improvisation et bien d'autres disciplines encore.

Sauver l'orgue
Habitué à se produire à la Chaise-Dieu comme à Notre Dame de Paris, l'organiste a pourtant répondu à l'invitation du Rotary de Nouméa-Ducos-Boulari.
Au-delà de ses actions sociales, le club s'essaye en effet à l'organisation des manifestations culturelles. Après le concours des jeunes talents, il y a deux ans, quelques membres passionnés de musique ont contacté l'organiste métropolitain. L'objectif : régaler les Calédoniens et donner un petit coup de pouce aux Amis de l'orgue de la cathédrale. Un instrument de très bonne qualité mais qui viellit.
Faisant la part belle à Bach, Haendel, Mozart, Messiaen et à des improvisations de Sylvain Pluyaut, le concert en deux parties a également permis à des chanteurs locaux comme Jean-Jacques Merial, baryton, Florence Montana, soprano, ou Maria-Fernanda Merceron, alto, donner de la voix.
J.B.-Photos Ixoe Kakea

samedi 18 juillet 2009

L’orgue de Saint-Joseph a besoin d’une grosse révision


LES NOUVELLES CALEDONIENNES - 30/12/2008
par MICHEL MARTIN

Mario Marin, ingénieur héritier d’une longue tradition familiale de facteurs d’orgues, vient de faire passer un bilan de santé à celui de la cathédrale Saint-Joseph. Le devis est lourd : au moins 10 millions de francs de réparations.Mario Marin est un ingénieur italien employé par la SLN pour diriger la construction et l’entretien de ses fours de Doniambo. Mais il a une deuxième corde à son arc : dans sa famille, on est depuis plus de cent ans facteur d’orgues de père en fils. C’est son frère qui a repris le flambeau familial, mais il a tout de même grandi dans ce métier qui n’a aucun secret pour lui.« L’orgue a été convoyé jusqu’à Nouméa sur un voilier de la SLN, l’Alice, en 1909. »C’est pourquoi Yves Berge, organiste à la cathédrale depuis cinquante-sept ans, il avait alors 19 ans- lui a demandé de venir faire passer un bilan de santé à l’orgue de la cathédrale Saint-Joseph. Il faut dire que le vénérable et énorme instrument (il pèse quatre tonnes) a été fabriqué par les ateliers Cavallié-Conn de Paris il y a un siècle.« Démonté et conditionné dans cinq caisses, cet orgue a été convoyé gratuitement jusqu’à Nouméa sur un voilier de la SLN, l’Alice, en 1909, explique Yves Berge. Depuis lors, il a bénéficié de révisions et d’améliorations régulières, mais il n’en demeure pas moins qu’il accuse le poids des ans. Sa dernière grande révision remonte à 1999. »Yves Berge, qui est un bon bricoleur et connaît bien son bébé, a déjà réalisé des réparations de fortune qui s’avèrent efficaces, comme le colmatage d’une fuite dans le réservoir d’air. En revanche, il n’a rien pu faire pour remédier au dysfonctionnement de deux des dix-sept jeux que comporte l’instrument.Mario et Yves ont donc passé l’après-midi de jeudi dernier à ausculter pièce par pièce les entrailles du vénérable instrument. A l’issue de cette inspection, le bilan de Mario est sans ambiguïté : « L’orgue a besoin d’une importante révision, notamment au niveau d’une partie de la mécanique principale qui a du jeu et de nombreuses “ fuites de vent “ dans l’ensemble des circuits d’air. » Pour Yves et son « Association pour l’entretien et l’amélioration de l’orgue de la cathédrale », le devis prévisionnel est salé : au moins 10 millions de francs.